Jeg er med på udstillingen Body på Galerie Reinhard Hauff i Stuttgart sammen med store navne som Frank Ahlgrimm, Tim Berresheim, Marco Biagini, Sofie Bird Møller, Daniele Buetti, Billy Childish, Anne-Lise Coste, Georg Herold, Blair Hughes-Stanton, Joan Jonas, Renzo Martens (Institute for Human Activities), Josephine Meckseper, Bjarne Melgaard, Russ Meyer, Albert Müller, Seth Pick, Julika Rudelius, Friedrich Schröder-Sonnenstern, Rosemarie Trockel og Tom Wesselmann.
Mere på Galerie Reinhard Hauff 's hjemmeside.
Mine to værker har titlerne Jeg skider på Tate Modern 's toilet siddende omvendt på kummen (2001) (udført i forbindelse med Tate Modern's store surrealisme udstilling) og 9 1/2 uge (2002) (en performance dokumentret via foto og tekst).
(Fotos: Installationsfotos / Reinhard Hauff)
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I 2017 var jeg også med på museumsudstillingen En marche på The museum of Valais i Sion (Schweiz) (June 3 2017 to January 7 2018) med værket Sculpture pour l’intérieur d’une chaussure (Sculpture intended for the inside of a shoe / Skulptur beregnet til indersiden af en sko) (1999).
Værket indgår i det schweiziske kunstmuseum Mamco's permanente samling. Mamco (Geneve) skriver følgende (på fransk) om mit kunstneriske virke på museets hjemmeside:
"L’exposition au Mamco accueille sa « Sculpture pour l’intérieur d’une chaussure ». Impossible de l’oublier une fois en place, elle irrite, elle fait mal et donne envie de l’ôter. Uwe Max Jensen travaille toujours ainsi, à l'image de cet irritant petit caillou qui se donne pour une sculpture. Il est le gêneur, le perturbateur, le poil à gratter humain qui met à rude épreuve l’ouverture d’esprit du visiteur. Faut-il jouer le jeu ? Ou se contenter d'en rire ?
Dans une logique duchampienne pleine d’humour, U. M. Jensen teste invariablement la tolérance de la compréhension de l’art et les limites de sa conception. La distinction qu’il opère entre représentation artistique et réalité triviale peut sembler ténue comme un trait de craie : « L’idée comme réalité, la réalité comme art ». C’est une exploration de la subtile frontière où l’œuvre d’art cède le pas à la réalité et vice-versa.
L’acceptation de la valeur artistique de l’objet dépend entièrement du public. Chez U. M. Jensen comme chez Duchamp, il y a un défi par rapport à une double dépendance : à l’autorité et à la bienveillance des institutions.
Parmi les actions de U. M. Jensen, on trouve « La Buanderie de Maman », où l’artiste installe sa propre mère avec une machine à laver, un séchoir et un fer à repasser dans le hall de divers lieux d’exposition (dernièrement à la Stockholm Art Fair 2002). Le public peut déposer son linge sale pour le retrouver propre et repassé à la sortie. L’artiste révère le temps précieux que les visiteurs consacrent à l’art et les libère en retour de leurs tâches domestiques. De retour chez eux avec leur linge frais, ils perçoivent une dimension artistique dans les actes triviaux de la vie quotidienne.
U. M. Jensen refuse les réponses négatives des institutions qu’il sollicite pour l’exposition de ses œuvres. Toujours accompagné d’un communiqué de presse, il annonce une radicalisation de la fameuse œuvre de Manzoni avec « Pendant une semaine j’utiliserai exclusivement les toilettes du Musée des Beaux-Arts d’Aarhus pour chier » ou « Je vais chier assis à l’envers sur les toilettes de la Tate Modern » (action surréaliste). Comme un cheval de Troie, il s’introduit et mine l’autorité institutionnelle de l’intérieur.
À travers ses œuvres, U. M. Jensen fait du monde un laboratoire expérimental. Ses stratégies d’action transforment sa vie en performance de longue durée. Une poursuite pour dette et un défaut de comparution au tribunal culminent par un ordre d'arrestation et une cabale en Scandinavie. L’action est annoncée dans un communiqué de presse comme « Most Wanted Men III », une performance de décembre 2000 à mars 2001. U. M. Jensen reprend donc le titre d'Andy Warhol, qui rendait esthétiques des affiches de personnes recherchées, s’appuyant lui-même sur « Wanted $2000 Reward » dont Duchamp avait fait une affiche fictive, se mettant lui-même dans le rôle du sujet recherché. Dans cette performance, U. M. Jensen vit personnellement le rôle du petit délinquant. Seul le communiqué de presse témoigne qu’il s’agit de plus qu’une simple contravention – d’un projet artistique en fait légitime. L’art et la réalité sociale de l’artiste sont inséparables. La performance « Most Wanted Men III » s’est terminée quand l'artiste s’est rendu de son propre gré au tribunal, qui l’a déclaré insolvable.
Uwe Max Jensen est né en 1972 à Alborg (Danemark), il vit à Aarhus (Danemark)."
Se også
Stalingrad (stort abstrakt maleri)
Showdown i 11. arrondissement (Marianne versus Muhammed). 13. november 2015 in memoriam.
Uwe Max Jensen: Ikea Painting
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I 2017 var jeg også med på museumsudstillingen En marche på The museum of Valais i Sion (Schweiz) (June 3 2017 to January 7 2018) med værket Sculpture pour l’intérieur d’une chaussure (Sculpture intended for the inside of a shoe / Skulptur beregnet til indersiden af en sko) (1999).
Værket indgår i det schweiziske kunstmuseum Mamco's permanente samling. Mamco (Geneve) skriver følgende (på fransk) om mit kunstneriske virke på museets hjemmeside:
"L’exposition au Mamco accueille sa « Sculpture pour l’intérieur d’une chaussure ». Impossible de l’oublier une fois en place, elle irrite, elle fait mal et donne envie de l’ôter. Uwe Max Jensen travaille toujours ainsi, à l'image de cet irritant petit caillou qui se donne pour une sculpture. Il est le gêneur, le perturbateur, le poil à gratter humain qui met à rude épreuve l’ouverture d’esprit du visiteur. Faut-il jouer le jeu ? Ou se contenter d'en rire ?
Dans une logique duchampienne pleine d’humour, U. M. Jensen teste invariablement la tolérance de la compréhension de l’art et les limites de sa conception. La distinction qu’il opère entre représentation artistique et réalité triviale peut sembler ténue comme un trait de craie : « L’idée comme réalité, la réalité comme art ». C’est une exploration de la subtile frontière où l’œuvre d’art cède le pas à la réalité et vice-versa.
L’acceptation de la valeur artistique de l’objet dépend entièrement du public. Chez U. M. Jensen comme chez Duchamp, il y a un défi par rapport à une double dépendance : à l’autorité et à la bienveillance des institutions.
Parmi les actions de U. M. Jensen, on trouve « La Buanderie de Maman », où l’artiste installe sa propre mère avec une machine à laver, un séchoir et un fer à repasser dans le hall de divers lieux d’exposition (dernièrement à la Stockholm Art Fair 2002). Le public peut déposer son linge sale pour le retrouver propre et repassé à la sortie. L’artiste révère le temps précieux que les visiteurs consacrent à l’art et les libère en retour de leurs tâches domestiques. De retour chez eux avec leur linge frais, ils perçoivent une dimension artistique dans les actes triviaux de la vie quotidienne.
U. M. Jensen refuse les réponses négatives des institutions qu’il sollicite pour l’exposition de ses œuvres. Toujours accompagné d’un communiqué de presse, il annonce une radicalisation de la fameuse œuvre de Manzoni avec « Pendant une semaine j’utiliserai exclusivement les toilettes du Musée des Beaux-Arts d’Aarhus pour chier » ou « Je vais chier assis à l’envers sur les toilettes de la Tate Modern » (action surréaliste). Comme un cheval de Troie, il s’introduit et mine l’autorité institutionnelle de l’intérieur.
À travers ses œuvres, U. M. Jensen fait du monde un laboratoire expérimental. Ses stratégies d’action transforment sa vie en performance de longue durée. Une poursuite pour dette et un défaut de comparution au tribunal culminent par un ordre d'arrestation et une cabale en Scandinavie. L’action est annoncée dans un communiqué de presse comme « Most Wanted Men III », une performance de décembre 2000 à mars 2001. U. M. Jensen reprend donc le titre d'Andy Warhol, qui rendait esthétiques des affiches de personnes recherchées, s’appuyant lui-même sur « Wanted $2000 Reward » dont Duchamp avait fait une affiche fictive, se mettant lui-même dans le rôle du sujet recherché. Dans cette performance, U. M. Jensen vit personnellement le rôle du petit délinquant. Seul le communiqué de presse témoigne qu’il s’agit de plus qu’une simple contravention – d’un projet artistique en fait légitime. L’art et la réalité sociale de l’artiste sont inséparables. La performance « Most Wanted Men III » s’est terminée quand l'artiste s’est rendu de son propre gré au tribunal, qui l’a déclaré insolvable.
Uwe Max Jensen est né en 1972 à Alborg (Danemark), il vit à Aarhus (Danemark)."
Se også
Stalingrad (stort abstrakt maleri)
Showdown i 11. arrondissement (Marianne versus Muhammed). 13. november 2015 in memoriam.
Uwe Max Jensen: Ikea Painting